Laura Marchelli: Les Popotes du Dimanche à Die


Laura Marchelli est à l'initiative du projet "Les Popotes du Dimanche à Die" et lauréate du Trophée des Femmes Entreprenantes de la CPME 26. Elle nous présente aujourd'hui son projet accompagné par Alim'en'Terre. 

Popotes dimanche

Pouvez-vous nous parler de votre projet ?

Au départ, j'ai entendu parler des discosoupes et j'ai voulu en organiser une à Die. J'ai donc collé quelques affiches dans le centre-ville, demandé à des producteurs s'ils avaient des invendus, ainsi qu'un prêt de matériel. Au final, 70 personnes sont venues !
Face à ce succès, et grâce à la détermination des personnes rencontrées ce jour-là, nous avons décidé de créer Les Popotes de Die.

Le projet est une initiative citoyenne. L’objectif initial des Popotes est de cuisiner des produits de saison achetés auprès de producteurs bio et locaux autour de Die, tout en rendant le repas convivial et accessible à tous. À l'origine, nous nous réunissions sur l’espace public un dimanche par mois, mais aujourd’hui, cela se passe tous les mercredis.

Le plus souvent, nous nous installons sur l’espace public, mais nous louons actuellement un local pour les jours plus froids. Cela permet aux bénévoles-cuisiniers et aux gourmands de profiter d’une belle cuisine et d’un espace partagé. Le service du mercredi attire aujourd’hui environ 100 personnes, et nous essayons de maintenir une fois par mois un repas en extérieur.

Qu’entendez-vous par "ouvert à tous" ?

Lorsque nous disons "ouvert à tous", cela signifie que le repas doit être accessible pour tous, y compris pour les personnes en difficulté. À ce titre, nous collaborons avec l’accueil de jour de Die et discutons avec le Secours Populaire pour distribuer des coupons repas, afin que les personnes en grande précarité puissent elles aussi profiter de cet espace convivial, avec une nourriture délicieuse, bio et locale.

Comment la formation Alim'en'terre a-t-elle soutenu votre projet ?

La formation Alim'en'terre m’a permis de prendre du recul sur le projet. Chaque vendredi, je me rendais sur place pour apprendre de nouvelles notions ou réactiver des connaissances, grâce à des intervenants de qualité.
J’ai pu repartir avec des outils précieux, notamment en communication et en gestion budgétaire, mais aussi avec un réseau solide où des solidarités se tissent.

Un petit plus à mentionner ?

Oui, nous avons également mis en place des bocaux anti-gaspillage, un petit plus pour contribuer à la lutte contre le gaspillage alimentaire !

 

Laura Marchelli: Les Popotes du Dimanche à Die

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