Emy, son projet et Alim'en'terre- Ecole des entrepreneurs
Aujourd’hui, nous mettons en lumière Emy et son projet Factopi au travers de son retour d’expérience sur la formation Alim'en'terre Promo 1 de l'Ecole des Entrepreneurs (EET).
Qu’est-ce qui t’a poussé à l’accompagnement EET ?
La formation Alim'en'terre m’a attirée par son approche humaine et concrète, permettant de transformer des connaissances théoriques en actions tangibles. De plus, cette formation spécialisée dans les projets liés à l’alimentation et à l’agriculture offrait une opportunité unique de rencontrer et d’échanger avec des acteurs locaux influents et des dispositifs de l’agglomération.
Quel a été l’apport de l’EET pour ton projet ?
L’EET m'a offert une vision stratégique et méthodologique indispensable. Par exemple, pour le montage de projet et sa faisabilité, ils m'ont appris à anticiper et planifier de manière efficace. Même sur le plan de la communication, ils m'ont guidée pour choisir les supports les plus adaptés à chaque public. Ce sont des éléments cruciaux auxquels on ne pense pas toujours lorsqu’on a la tête dans son projet. L’EET m’a permis de structurer mes idées et de les rendre concrètes !
La diversité des acteurs rencontrés a également été un atout majeur. Bien que nous partagions une même thématique (agriculture et alimentation), échanger avec des porteurs de projets à différents stades a enrichi ma perspective et m’a permis de voir les défis sous un autre angle. C’est une expérience inestimable qui m’a permis d'apprendre et de grandir grâce aux partages et aux retours d’expérience des autres.
Intégrer le réseau FabT a été une opportunité en or pour élargir mes horizons professionnels et enrichir mon carnet d’adresses !
Justement, au niveau des relations, peux-tu nous en dire plus ?
Lorsqu’on lance un projet, nouer des partenariats est essentiel. Dans notre promotion, j’ai rencontré des personnes formidables qui sont devenues des partenaires potentiels. C’est l'un des points forts de cette formation : elle favorise la dynamique de groupe et l’interconnaissance.
Pour quelqu’un de nature réservée comme moi, cette formation a créé des conditions idéales pour faciliter les échanges et même nouer des amitiés durables. Par exemple, un des projets accompagnés a récemment ouvert et nous étions présents pour son inauguration. C’est génial de voir cette proximité et ce soutien mutuel, même après la fin de la formation.
Qu’y a-t-il donc dans cette formation ?
Deux moments clés structurent cette formation : le jury de mi-parcours et le jury final.
Le jury final marque l’aboutissement du projet, avec la présentation du projet devant un panel. Pour y arriver, nous suivons des modules pratiques (gestion du temps, chiffrage de projet, business plan, modèle économique) ainsi que des modules axés sur le territoire, une approche unique qui nous permet de rencontrer divers acteurs avec des perspectives territoriales différentes. De plus, des modules sur la posture et le projet nous aident à comprendre notre motivation profonde : être convaincu soi-même avant de convaincre les autres, c’est important.
Et toi, C’est quoi ton projet ?
FACTOPI : pour factory (usine) et pi (pipi), mon projet, c’est l’usine à pipi !
Le constat est simple : aujourd’hui en agriculture, on utilise des engrais produits avec des ressources fossiles alors que l’urine humaine est un engrais naturel exceptionnel! Historiquement, les agriculteurs utilisaient l’urine riche en azote, mais ce savoir s’est perdu. Mon objectif est de redonner à l’urine sa valeur et de réduire les intrants chimiques.
"Je veux recréer un cercle vertueux des nutriments" : alimentation, déjection, agriculture !
Comment ? En créant une filière composée de trois maillons principaux :
- Collecte : récupération d’urine dans des lieux collectifs (restaurants, bars, établissements scolaires, etc.).
- Transformation : stabilisation de l’azote présent dans l’urine.
- Valorisation agricole : utilisation de l’urino-fertilisant dans l’agriculture !
L’ancrage territorial est essentiel pour ce projet. En France et dans le monde, plusieurs initiatives similaires ont émergé à petite échelle, par exemple, sur un quartier (600 personnes) ou un immeuble (30 personnes). Mon objectif est de collecter l’urine de 100 personnes, soit 50 m³/an, pendant la phase expérimentale de deux ans, puis de passer à une échelle supérieure.
Intéressé par le projet Factopi ? Contactez Emy (emy@factopi.fr), découvrez son profil LinkeIn
Vous avez un projet novateur dans l'agriculture et l'alimentation ? Rejoignez l’École des Entrepreneurs de Territoire et découvrez la promotion ????’??’????? ?
Réunion d'information les jeudis 12 et 26 septembre 2024, de 9 h à 12 h, à la Fab-t
Pré-inscription: 04 75 23 53 45 ou eet.agrialim@gmail.com
? Ne manquez pas l'opportunité de concrétiser ????? ?????? !